ROSE+CROIX

Rose+Croix d’Or 

(filiation R+C d’Or allemande, par Alexander von Bernus, Pierre Mugler…)

L’alchimiste Michel Maïer avait à ce sujet évoqué le « réveil » (en 1570) de la Société des Frères de la Rose+Croix d’Or (manuscrit conservé à la Bibliothèque de Leipzig, cf. Magister Pianco et Wittemans). Les Symboles secrets des Rosicruciens (Altona, 1785) qui passionnèrent Franz Hartmann – il en fit effectuer une traduction partielle – en constituent d’ailleurs une émanation directe. Un autre ouvrage concernant la Science hermétique et tout aussi fondamental était paru quatre années auparavant (1781, à Berlin et Leipzig) : Aurea Catena Homeri, attribué à Homerus, alias Herwerd von Forchenbrunn. A cet égard, le baron Alexander von Bernus précisa :

« De cette manière les Rose+Croix avaient préservé le prestige de l’art et de la sagesse hermétique jusqu’à l’aube de la Révolution Française. Dans les discours de réunions de la Rose+Croix d’Or (Versammlungsreden des Gold und Rosen-Kreutzer), publiés en 1779, et dans l’Aurea Catena, rééditée encore en 1871 par la Loge, ils ont apporté une nouvelle fois au chercheur du secret alchimique – sous une forme plus accessible et plus riche de sens que jamais auparavant – la clef du temple caché, lui offrant ainsi un héritage durable. »

Dans la même lignée hermétique rosicrucienne s’inscrit l’ouvrage des Rose+Croix d’Or, paru à Breslau (en 1710 et 1714) et intitulé : Die Wahrhaffte und volkommene Bereitung der Philolosophischen Steins der Brüderschaft aus dem Order des Golden und Rosenkreutzer, émanant de la plume de Samuel Richter (alias Sincerus Renatus) et dont le sous-titre, plus qu’éloquent, était le suivant :

« La véridique et parfaite préparation de la Pierre philosophale, de la fraternité de l’Ordre de la Croix d’Or et de la Croix Rose (ou rouge) où se trouve désignée de ces noms la matière de ce secret et où est indiquée la préparation, du commencement à la fin, avec tous les tours de main : avec, en appendice, les lois et règles auxquelles est soumise la fraternité. »

Dans le même courant encore se situent les textes allemands hermético-alchimiques de Ehrd de Naxagoras : l’Aurum Vellus, Alchymia denudata et surtout l’œuvre alchimique-clef des Rosae et Aureae Crucis : le Tractat, Coelum reseratum… de Toeltius, relevant du mouvement originel R+C d’Or Aurea Croce (Naples, 1542) – de même que le Testamentum – duquel se réclamait le grand Adepte Federico Gualdi (Frederick Walter).

Par PR Grand Maître de la Rose-Croix d’Or (filiation Allemande) et Imperator de C.H.R+C.H.M (Confraternité Hermétique Rosae+Crucis (et Aureae) d’Héliopolis et de Memphis)

Par PR Grand Maître de la Rose-Croix d’Or (filiation Allemande)