Légitimité du Grand Hiérophante

La légitimité d’un Grand Hiérophante passe par trois éléments :

1°) Une filiation légitime

2°) La possession des enseignements attachés à sa fonction

3°) La reconnaissance de son autorité spirituelle par ses FF et SS. Apportons quelques précisions pour chacun de ces trois éléments.

Premièrement pour ce qui a trait à la filiation : il est essentiel qu’elle soit transmise au vu et au su de tous.

Aussi, la signature de témoins sur les patentes qui en attestent est un point essentiel pour légitimer la filiation reçue.

D’autre part, la Grande Hiérophanie ne pouvant être détenue que par une personne, il est évident que la cérémonie en con- férant la fonction ne peut être réalisée qu’une seule fois et pour une seule personne, le successeur choisi, du vivant de son prédécesseur.

Aussi tout écrit contredisant cette transmission peut être con- sidéré comme suspect, surtout lorsqu’il n’est présenté qu’après le décès du seul signataire supposé – qui ne peut donc pas en confirmer ou infirmer la véracité…

La Grande Hiérophanie ne peut être partagée, et un individu assuré de sa légitimité ne saurait signer de document allant dans ce sens – par exemple en se reconnaissant « substitut Grand Hiérophante » et encore moins quand il a été rendu à la vie profane.

Deuxièmement, la possession par le Grand Hiérophante d’enseignements spécifiques et gardés secrets pour n’être transmis qu’aux plus aptes, tant au sujet de l’alchimie, que de la théurgie par exemple, atteste du bienfondé de sa charge.

Dans ce contexte, je suis en ma qualité de Grand Hiérophante, au service de tous ceux qui souhaitent progresser sur la voie égyptienne afin d’entendre la révélation en plein état de conscience et de manière absolument claire.

Michel Gaudart de Soulages 99e xiie Grand hiérophante ad vitam et Grand Maître Mondial Grand Cophte du Grand Ordre Souverain des rites égyptiens (GOSre) Grand Pontife du Grand Collège hermétique (GCh) Grand Maître emérite de l’Ordre intérieur des Ordres Chevaleresques (OiOC)